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Kinomichi

Le Kinomichi, cet art de la fluidité

Le Kinomichi, cet art de la fluidité

Un art d'origine japonaise.

Le Kinomichi® est créé en 1979 par Masamichi Noro, dit Maître Noro. Cet art s'inscrit dans la tradition martiale japonaise des budos. Cet art se pratique le plus généralement à deux mais aussi seul ou en groupe. Il cultive la souplesse, la fluidité et le dynamisme.

Émergeant de l’Aïkido, le Kinomichi est transmis à Masamichi Noro par son fondateur Morihei Ueshiba. Bénéficiant des apports occidentaux de la vision du corps, le Kinomichi révèle le potentiel bénéfique des techniques martiales japonaises en œuvrant pour la construction mutuelle des partenaires.

Le Ki 氣 signifie à la fois l’"énergie" et le "souffle-vie".

La particule No 之 signifie "de".

Enfin, Michi 道 désigne "la voie" dans un sens plus spirituel que le Do japonais ; ce chemin de vie pourrait être l'équivalent Japonais du Tao chinois.

L'énergie et le cœur

Maître Masamichi Noro développe son enseignement dans deux directions : le ki et le shin, l’énergie/souffle et le cœur. Dans une perspective physiologique occidentale, le corps produit le mouvement en mobilisant les muscles dont l’effort est soutenu par le travail respiratoire et cardiaque. Cette compréhension de la génération d’énergie est issue des Lumières européennes comme l’a montré Georges Vigarello et ne rend pas compte d’une conception extrême orientale reposant sur le ki. Afin de transférer à l’élève cette capacité à mobiliser le ki, les maîtres japonais ont élaboré une pédagogie que Maître Masamichi Noro a su adapter au corps et à la mentalité occidentale. La technique consiste en une conduite du ki : emprunter, conduire et restituer le ki. Il ne s’agit pas tant donc de générer à partir d’un centre que d’établir une circulation de la Terre vers le Ciel, de l’appui au sol vers le partenaire, au long d’un bras, d’un bâton ou d’un sabre. Cependant, si la direction est verticale, diagonale ou horizontale, le sens donné est ascendant et le Centre, sous les pieds. À cet effet, Maître Masamichi Noro recourt au cœur, shin 心. Selon sa perspective, le shin permet non seulement de ressentir l’autre mais encore plus de dépasser l’antagonisme soi/autrui. « S’il m’est avantageux de m’élever, je dois admettre qu’il en est de même pour autrui et que l’effet de la technique ne m’appartient pas uniquement mais qu’il vaut pour nous deux ». Le shin est la condition d’une empathie, d’un mouvement vers l’autre. En ce sens, nous pouvons comprendre la parole de Morihei Ueshiba : « Mon Aïkido est amour» 合氣は愛なり. Si le ki soutient le geste, le shin en module la palpitation. Il met en harmonie deux cadences, ce qui permet aux deux partenaires de tendre vers l’Aïki, l’harmonie des souffles. Pour Maître Masamichi Noro, le couple ki - shin est primordial au point qu’il en fait l’exigence du plus haut niveau.

Ce texte est une reprise du texte de Wikipédia/Kinomichi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kinomichi

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